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  • Revue n° 246 Mai 1966
  • La Force nucléaire stratégique française

La Force nucléaire stratégique française

Raymond Bousquet, « La Force nucléaire stratégique française  » Revue n° 246 Mai 1966 - p. 793-811

Durant la campagne présidentielle, certains ont dénoncé avec vigueur ce qu’ils appellent « la force de frappe française ». Le débat sur ce point, capital puisqu’il concerne notre destin, c’est-à-dire la survie de notre pays et aussi la liberté de sa politique extérieure, semblait, depuis la fin de la crise de Cuba, en 1962, avoir fait place, dans l’opinion publique, à d’autres préoccupations. Aucune grave crise en Europe n’avait en effet suivi le dénouement de celle de Berlin. Avant le scrutin du 5 décembre cependant, la politique de défense du Général de Gaulle a été mise en cause publiquement par ses adversaires. Ce fait nouveau peut paraître justifier aujourd’hui l’intérêt d’un examen aussi objectif que possible des raisons profondes à la base de la création et du développement progressif de notre force de dissuasion.

Il faut dire force de dissuasion et non force de frappe (1). Le second terme, en effet, évoque l’idée d’une force dont on entend se servir, dont l’emploi, par conséquent, s’insère vraiment dans les plans de guerre. L’hypothèse d’un conflit atomique ne peut être certes totalement exclue. Les États-Unis et l’U.R.S.S. ne sauraient la négliger dans leurs préparatifs de défense. Mais le pouvoir de destruction des armements nucléaires est si grand et l’efficacité des moyens de protection si dérisoire que la stratégie atomique de notre temps a pris la forme d’une stratégie de dissuasion. Elle est une stratégie de simple menace potentielle bien différente de la stratégie de guerre qui se pratiquait au temps où n’existaient que les armes classiques.

C’est en partant de cette idée, trop souvent oubliée ou méconnue — les hommes prisonniers des conceptions antérieures, ayant une tendance naturelle à considérer l’arme atomique sous l’angle de la stratégie d’emploi — qu’il convient d’examiner rapidement les impératifs qui ont guidé le Général de Gaulle et son Gouvernement dans la création d’une force française moderne. En même temps, doivent être indiquées les réponses à opposer aux principaux arguments adverses, notamment en ce qui concerne l’inutilité ou le danger de cette force et la charge exacte qu’elle représente. Enfin, doivent être rapidement marquées les conséquences bénéfiques de l’existence et du perfectionnement de l’arme atomique française pour notre recherche scientifique et nos industries. Il ne sera pas inutile de souligner en terminant, combien les Gouvernements successifs de la IVe République se sont préoccupé d’un problème dont le caractère vital leur est clairement apparu. Ils sont, à son sujet, arrivés à la même conclusion que la Ve République. C’est faute d’une volonté arrêtée et persévérante qu’ils n’ont pu conduire ce problème jusqu’à sa solution.

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Plan de l'article

Dans la stratégie de dissuasion, l’armement classique des grandes puissances défend leurs intérêts marginaux et l’armement atomique leurs œuvres vives

Dans ce monde nouveau de la grande stratégie moderne, quelle doit être la place de la France ?

Expliquons-nous à ce sujet

L’extension de notre arme nucléaire exerce une influence sur chacun des Grands

Danger de dépendre d’un tiers pour l’action atomique

L’arme nucléaire politiquement contrôlée par un pays de l’Europe continentale, constitue donc un facteur fondamental de la dissuasion atomique

Une force nationale de dissuasion est nécessaire pour permettre à la France de participer à la direction stratégique du monde libre et tout particulièrement pour comprendre ce qu’est la stratégie nucléaire des autres pays.

La Force moderne française dans une perspective à long terme

Les critiques et les réponses à y faire

Ils indiquent d’abord que notre armement moderne sera inefficace, inutile, parce qu’il sera insuffisant, compte tenu de nos moyens.

Les critiques de l’arme atomique française font valoir que la prolifération de petites forces nucléaires est dangereuse et d’abord pour la France, Celle-ci pourrait, en effet, selon eux, faire l’objet d’une attaque préventive.

Les adversaires du Gouvernement soutiennent que nos réalisations nucléaires dégradent les rapports de la France avec ses alliés et notamment avec les États-Unis. Ces derniers seraient, de ce fait, progressivement détournés de l’Europe.

On accuse la Ve République de dépenser des sommes considérables pour la constitution et la mise en condition progressive, compte tenu des progrès techniques, de la force française de dissuasion.

Certains hommes politiques français ont soutenu que s’ils reprenaient le pouvoir, ils en reviendraient à l’armement classique et renonceraient à notre force moderne.

Conséquence de l’existence d’une force de dissuasion sur la recherche scientifique et l’industrie françaises

Le gouvernement de la Ve République a fait de la France une puissance atomique. Mais la plupart de ses prédécesseurs ont appelé de leurs vœux cette réalisation et travaillé à sa mise en œuvre

Conclusion

 
 

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France, dissuasion, nucléaire, Gaulle (de)

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