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  • Revue n° 591 Octobre 1997
  • Asie - Cambodge : coup d'État de Hun Sen

Asie - Cambodge : coup d'État de Hun Sen

Jacques Goldfiem (de), « Asie - Cambodge : coup d'État de Hun Sen  » Revue n° 591 Octobre 1997 - p. 192-195

Le Cambodge n’en finit pas de poursuivre son histoire chaotique. Le coup de force de Hun Sen, les 5 et 6 juillet 1997, est le dernier avatar d’un processus de reconquête du pouvoir absolu perdu, en mai 1993, à l’occasion des premières élections démocratiques organisées sous l’égide de l’Onu. Sans une improbable pression internationale, le chef du Parti communiste, rebaptisé Parti du peuple cambodgien (PPC), sera à nouveau le maître incontesté du pays après les élections de mai 1998.

Installé par les Vietnamiens en 1979, Hun Sen avait dû faire face à la résistance armée d’une coalition regroupant les Khmers rouges, que les Vietnamiens venaient de renverser, les forces fidèles au prince Sihanouk, et les républicains modérés, coalition reconnue par l’Onu. Le Cambodge fut, un temps, cité comme exemple d’un conflit régional résolu avec succès par la communauté internationale après la fin de la guerre froide. Le retrait du corps expéditionnaire vietnamien obtenu contre la fin du soutien chinois permit la signature, par tous les partis, de l’accord de Paris, le 23 octobre 1991. Une Autorité provisoire de l’Onu pour le Cambodge (Apronuc), d’un mandat d’une durée de dix-huit mois, devait désarmer les factions et organiser des élections libres. Ces dernières, auxquelles les Khmers rouges avaient finalement refusé de participer, organisées en mai 1993, donnèrent un léger avantage au Front uni pour un Cambodge indépendant, neutre, pacifique et coopératif (Funcipec), parti royaliste dirigé par Norodom Ranariddh. Sur les 120 députés, le Funcipec était arrivé en tête avec 58 députés, contre 51 au PPC. L’Apronuc n’ayant pas rempli sa mission de désarmement des factions, Hun Sen, contrôlant l’armée, l’administration et la police, pouvait à tout instant refuser de reconnaître les résultats du scrutin et relancer la guerre civile. C’est ainsi que Norodom Sihanouk inventa la formule d’un gouvernement bicéphale. Son fils Ranariddh devint premier Premier ministre et Hun Sen second Premier ministre. Il en fut de même pour les principaux ministères, tandis qu’une majorité des deux tiers pour les décisions importantes était imposée au Parlement par la nouvelle Constitution.

Frustré de son pouvoir absolu, Hun Sen, malgré son titre de second Premier ministre, gardait cependant bien plus de pouvoir que Ranariddh. Dans les nouvelles forces armées royales, chaque faction politique avait apporté ses unités, mais sans aucun amalgame. Cette juxtaposition de bataillons appartenant à des forces politiques concurrentes était porteuse de manœuvres d’intimidation à chaque désaccord politique. La police et l’administration étant issues du PPC qui dirigeait le pays auparavant, le rapport de force a toujours été largement en faveur de Hun Sen. D’un sens politique et manœuvrier bien supérieur à celui de son principal concurrent, il a su attendre et pousser ses pions peu à peu avant de frapper un grand coup.

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Cambodge, Hun Sen, Ranariddh, Khmers rouges, Apronuc

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