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  • Revue n° 709 Juin 2008
  • Revue des revues - « Conférence de Munich au point de rupture »

Revue des revues - « Conférence de Munich au point de rupture »

Jean Rives-Niessel, « Revue des revues - « Conférence de Munich au point de rupture »  » Revue n° 709 Juin 2008 - p. 179-189

• Europaïsche Sicherheit, n° 3/2008 : « Conférence de Munich au point de rupture ».

Comme chaque année, le tiers du numéro de mars est consacré à la Conférence de Munich sur la politique de sécurité, qui s’est tenue du 8 au 10 février 2008. Au cours de cette 44e session, ont planché devant plusieurs centaines d’auditeurs le Secrétaire général de l’Otan, le Haut représentant de l’UE, le directeur de l’AIEA, quatre chefs d’État (Serbie, Slovénie, Moldavie, Géorgie), le Premier ministre turc et S. Ivanov, vice-Premier ministre russe, quatre ministres de la Défense (Allemagne, France, Singapour, États-Unis et le Conseiller de sécurité de l’Inde), cinq ministres des Affaires étrangères (Allemagne, Roumanie, Slovénie, Pologne, Japon), deux sénateurs américains, un directeur d’ONG (Human Rights Watch).

Malgré un programme copieux (1), la maigreur du bilan déçoit R. Clement qui titre : « Conférence de Munich au point de rupture » car les limites de l’exercice sont atteintes. Ce qui faisait l’intérêt des « Munich » précédents était la confrontation franche et publique entre de hauts responsables venus du monde entier et qui exposaient leurs points de vue personnels sans se draper dans leur rôle officiel. Cela a parfois donné lieu à des joutes verbales (controverse Fischer-Rumsfeld sur l’Irak en 2009 ; discours provoquant de Poutine l’an dernier…). Rien de tel cette année : très peu de discussions en salle ; les orateurs débitaient leurs exposés devant des premières rangées souvent dégarnies, maints VIP ayant préféré aller discuter entre eux dans les couloirs. « On a parlé devant les autres, mais pas les uns avec les autres ».

R. Clement commente les points principaux.

Alliance atlantique : en gros d’accord sur les buts, les Alliés divergent sur la voie et les moyens. Ils devraient en discuter entre eux beaucoup plus ouvertement. En attendant, elle continue à souffrir d’un grave « déficit de réalisation ».

Afghanistan : Franz Josef Jung proposait de rechercher un concept d’ensemble pour l’action internationale dans ce pays et de le peaufiner à Bucarest. Il n’a pas été suivi : il suffirait de réécrire ensemble ce qui a déjà été dit à l’Otan, à l’UE, à l’ONU…

Surtout, il faudra mettre en pratique ce qui aura été décidé.

R. Gates n’a pas relancé son projet de redécoupage des zones et des missions des contingents de la Fias (le gouvernement allemand l’avait carrément refusé et les présidents Vert et FDP, quoique dans l’opposition, soutenaient sa position) (2). Il propose en revanche de désigner un civil européen comme « coordonnateur international », mais il ne s’est pas étendu sur ses attributions. Or, ce poste n’aura d’utilité que si son titulaire a compétence pour décider comment la communauté internationale doit s’organiser et agir là-bas. R. Gates accepterait-il de lui donner autorité sur les forces américaines engagées ?

Prolifération : en vue de limiter le nombre croissant de détenteurs d’armes nucléaires, Steinmeyer suggère que l’AIEA soit chargée de contrôler tout enrichissement d’uranium allant au-delà de ce qui est nécessaire pour un usage civil. Selon lui, l’Iran pourrait accepter cette condition. Clement demande « jusqu’où ira la candeur de la politique allemande ! Aucun détenteur, officiel ou non, d’armes nucléaires ne tolérera jamais une telle intrusion ».

Énergie : Erdogan fait remarquer que les pipelines qui traversent la Turquie en font « un bassin de répartition » ; elle est devenue « le 4e importateur d’énergie en Europe » et elle contribue grandement à la stabilité mondiale, étant située à la jonction entre l’Europe, l’Asie et le Proche-Orient. Il milite pour l’entrée de son pays dans l’UE « pour l’intérêt des deux parties, mais aussi pour celui du monde entier ». Par ailleurs, il affirme que la Turquie lutte activement contre le terrorisme international et reprendra, si nécessaire, ses incursions en Irak du Nord, contre le PKK. Son exposé a fait l’objet d’un débat animé, en général critique.

Kosovo : récemment réélu, le président serbe était chargé du discours au dîner inaugural (non suivi de débat). En dehors de son opposition totale à une indépendance de cette province, il n’a dit que des banalités. Et, en séance, on n’a plus reparlé du Kosovo. « Une occasion manquée ! »…

* * *

La faiblesse des résultats politiques de sa session 2008 impose à la Conférence de Munich de se réformer profondément ; « une rupture » (Zäsur) dans ses habitudes et ses méthodes. « Celui qui l’a dirigée ces dernières années passe le flambeau à l’ambassadeur Ischinger, diplomate expérimenté et particulièrement au cap selon lequel il la pilotera désormais ». ♦


(1) Intérêts turcs en politique étrangère et de sécurité ; Alliance atlantique, évolution envisagée pour « l’après-Bucarest » ; contrôle des armements : de la coopération à la confrontation ? ; défis pour la stabilité de l’Europe ; évolution de l’Afghanistan ; vers où se dirige la Russie ? ; nouvel essai pour un ordre de sécurité couvrant l’Europe entière ; contribution de l’Asie à la stabilité du monde.
(2) R. Gates avait adressé à tous ses collègues de l’Otan une lettre-circulaire à ce sujet, sans accuser nommément personne. Nul n’a réagi, sauf Franz Josef Jung qui a provoqué le refus officiel de l’Allemagne ; R. Gates la taxe maintenant « d’hypersusceptibilité ».

Conférence de Munich, Afghanistan

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