.jpg)
Il y a 80 ans, la 1re Brigade française libre (BFL) s'illustrait à la pointe sud du dispositif britannique en Cyrénaïque, stoppant ainsi là l'offensive du général allemand Rommel.
La Bataille de Bir Hakeim : la première victoire française (26 mai-11 juin 1942) (T 1399)
Légionnaires à l'assaut à Bir Hakeim le 12 juin 1942 (© Sergent Chetwyn Len, Imperial War Museum)
Il y a 80 ans, la 1re Brigade française libre (BFL) s'illustrait à la pointe sud du dispositif britannique en Cyrénaïque, stoppant ainsi là l'offensive du général allemand Rommel.
The Battle of Bir Hakeim: France’s First Victory (May 26–June 11, 1942) (T 1399)
Eighty years ago, the 1st Free French Brigade (BFL) distinguished itself at the southernmost point of the British line in Cyrenaica, successfully halting German General Rommel's offensive.
Victoire défensive remportée par les Forces françaises libres (FFL) de la 1re Brigade, commandée par le général de brigade Kœnig, face à des formations de l’Afrika Korps du Generaloberst [général d’armée] Erwin Rommel, cette bataille a eu un retentissement énorme, car il s’agissait du premier véritable engagement d’unités françaises contre des unités allemandes depuis la débâcle de 1940, deux ans auparavant. Elle a donc immédiatement pris la signification de la renaissance militaire de la France, tout en contribuant à la gloire militaire de la France libre.
Au début de l’hiver précédent, la VIIIe armée britannique commandée par le lieutenant-general Neil Ritchie, nouvellement constituée, avait repoussé Rommel jusque dans l’extrême ouest de la Cyrénaïque, sans toutefois parvenir à exploiter en direction de la Tripolitaine. Rommel avait réagi sous la forme d’une contre-offensive en récupérant la Cyrénaïque occidentale, les Britanniques s’accrochant à la route côtière, en avant de Gazala. Voulant couvrir Tobrouk, et redoutant une prise à revers par le sud, le commandement britannique avait installé un dispositif défensif en profondeur, sous la forme d’un immense triangle inversé, dont la base longeait la mer de Gazala à Tobrouk et dont la pointe sud était constituée par un centre de résistance, à hauteur du dernier puits de la zone, Bir Hakeim (Bir signifiant puits). Le général de Gaulle ayant mis deux brigades à la disposition du commandement britannique (1) (sous la forme d’un contrôle opérationnel), en février 1942, la 1re Brigade française libre reçoit la mission de se déployer à Bir Hakeim, d’organiser la position en centre de résistance et de le tenir.
Grande unité de circonstance, l’organisation de la brigade ne correspondait à aucun tableau d’effectifs, ni britannique, ni français. Kœnig l’avait organisée en deux groupements d’infanterie, le premier correspondant aux deux bataillons de la 13e DBLE, aux ordres du lieutenant-colonel Amilakvari (2), et le second, correspondant à une demi-brigade coloniale, commandée par le lieutenant-colonel de Roux, et comprenant le Bataillon de marche n° 2 (BM 2), à base de tirailleurs volontaires, originaires d’Oubangui-Chari, du 1er Bataillon d’infanterie de marine et du Bataillon du Pacifique (lt-col. Broche). Les appuis sont importants en volume : trois groupes de 75 (matériel français récupéré au Levant) regroupés au sein du 1er Régiment d’artillerie coloniale (1er RAC, du chef d’escadron Laurent-Champrosay (3)). Fort de ses 54 canons, le régiment est renforcé de canons antichars d’infanterie de 47 et de 25. Le régiment est approvisionné à plus de 15 unités de feu (une UF correspondant à la consommation moyenne estimée en une demi-journée de combat). Quant à la Défense contre avions (DCA) (4), curieusement, c’est une unité de fusiliers marins – le 1er RFM (capitaine de corvette Amyot d’Inville) – qui en est chargée, et qui, dans ce but, a été équipé par les Britanniques en canons de 40 Bofors (5). Le Génie est représenté par une seule compagnie, mais, pour aménager la position en centre de résistance, elle sera approvisionnée en un volume astronomique de mines.
Il reste 86 % de l'article à lire
Le colloque
Quelle autonomie pour les robots armés de demain ?
organisé par le Centre interarmées de concepts, de doctrines et d'expérimentations (CICDE) et l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan avec son centre de recherche le CReC
se tiendra le
lundi 13 octobre 2025 de 9 H 00 à 16 h 00
à l’amphithéâtre Lacoste de l’École militaire
17 place Joffre, 75007 Paris
Le programme de ce colloque est accessible sous le lien Internet : https://www.terre.defense.gouv.fr/crec/evenements/quelle-autonomie-robots-armes-demain
Ce colloque est réservé aux personnes de nationalité française travaillant sur les questions de Défense.
Pour participer à l’ensemble du colloque, inscription gratuite mais obligatoire sous le lien Internet https://www.paris-ecole-militaire.fr/fr/forms/colloquecicdecrecsaintcyrsurlessystemesrobotiquesarmees
La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) vous invite le lundi 22 septembre 2025, de 14 h à 18 h, au colloque « La CNCTR : 10 ans de contrôle ».
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...