Général de brigade (terre), chercheur associé à l’Irsem et à la FMES, il a effectué de nombreuses missions à l’étranger, dont des postes d’attaché de défense au Moyen-Orient. Saint-cyrien, diplômé de l'Institut des langues orientales et breveté de l'École d'état-major au sultanat d'Oman. Ancien conseiller militaire à la Délégation générale pour l'armement.
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L’attaché de défense (AD) représente les armées françaises auprès des autorités du pays d’accueil. Travaillant étroitement avec notre ambassadeur, il a vu son périmètre d’action s’élargir et devenir plus complexe. En liaison directe avec Paris, il est un maillon essentiel de la politique de défense de la France. Lire les premières lignes
On assiste depuis une quinzaine d’années au recul des espaces sous contrôle au Moyen-Orient, tandis qu’un processus de morcellement territorial est à l’oeuvre. L’objectif prioritaire de lutte contre le terrorisme impose une réappropriation de l’espace terrestre, une entreprise que les États souverains sont les mieux placés pour conduire avec succès.
La crise irakienne a introduit dans tout le Proche-Orient une série de turbulences qui n’épargne pas les petites monarchies du Golfe. Les dynasties régnantes au Koweït, à Bahreïn, au Qatar, aux Émirats arabes unis et à Oman, dont la légitimité a été érodée au cours de la dernière décennie, doivent trouver un nouveau positionnement dans cette nouvelle « Méditerranée américaine ». Situées tout près de l’épicentre, elles ont partie liée avec la guerre en Irak, et en subissent l’onde de choc. Entre impératifs du remodelage et antagonismes internes, ces petites monarchies du Golfe ont d’immenses défis à relever.
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Novembre 2025
n° 884
La Charte de Paris (1990), une ambition déçue - Adapter nos armées pour faire la guerre
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