(1899-1982) Diplomate et homme politique français. Admis sur concours au Corps diplomatique, en 1925, il est consul à Shanghai, puis secrétaire à Washington, avant de servir en administration centrale jusqu’en 1942. Il est nommé, après la guerre, ambassadeur en Belgique, puis au Canada. Après sa retraite, en 1965, il s’engage en politique, pour soutenir l’action du général de Gaulle. Il est suppléant de Maurice Couve de Murville dans le 7e arrondissement de Paris, puis élu lui-même. Il se spécialise dans les questions de dissuasion nucléaire, dont il maîtrise les concepts.
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Durant la campagne présidentielle, certains ont dénoncé avec vigueur ce qu’ils appellent « la force de frappe française ». Le débat sur ce point, capital puisqu’il concerne notre destin, c’est-à-dire la survie de notre pays et aussi la liberté de sa politique extérieure, semblait, depuis la fin de la crise de Cuba, en 1962, avoir fait place, dans l’opinion publique, à d’autres préoccupations. Aucune grave crise en Europe n’avait en effet suivi le dénouement de celle de Berlin. Avant le scrutin du 5 décembre cependant, la politique de défense du Général de Gaulle a été mise en cause publiquement par ses adversaires. Ce fait nouveau peut paraître justifier aujourd’hui l’intérêt d’un examen aussi objectif que possible des raisons profondes à la base de la création et du développement progressif de notre force de dissuasion. Lire la suite
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Novembre 2025
n° 884
La Charte de Paris (1990), une ambition déçue - Adapter nos armées pour faire la guerre
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