Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 169 Mai 1959
  • Politique, stratégie et technique

Politique, stratégie et technique

Ferdinand Otto Miksche, « Politique, stratégie et technique  » Revue n° 169 Mai 1959 - p. 791-806

La guerre n’est pas une affaire technique mais un acte politique. Quel but politique justifierait dans ce monde un suicide mutuel ? Les raisonnements stratégiques doivent avant tout tenir compte des dangers que les événements mondiaux peuvent engendrer. Dans sa politique militaire, le Pacte de l’Atlantique a commis l’erreur grave, peut-être irréparable, de trop se laisser influencer par les progrès techniques des armements. Il a créé un système ne répondant pas à l’évolution politique probable. Autrement dit — pour bien souligner cette observation capitale — les plans militaires réalistes doivent inscrire les éléments techniques dans le cadre politique et non l’inverse ; sinon l’on risque de s’équiper en vue d’un conflit ou d’un genre de guerre qui ne se produira pas, de négliger les menaces vraiment dangereuses et de ne pouvoir les parer avec les moyens et les organisations existants.

L’idée qu’une puissance pouvait baser sa politique militaire sur les armes nucléaires —  en vue, bien entendu, « d’assurer la paix avec des bombes A ou H » — avait indiscutablement un sens dans les années qui suivirent la fin de la dernière guerre. Avant la première explosion atomique soviétique (août 1949), l’espoir de pouvoir contraindre, même une grande puissance, à capituler en quelques heures ou quelques jours, sans s’exposer soi-même à un danger similaire, pouvait sans doute se concevoir. Le tableau s’est transformé d’un seul coup, à partir du moment où les Américains ont perdu le monopole de leur secret, événement qui devait fatalement se produire tôt ou tard. Depuis, peu importe de savoir lequel des deux camps possède le plus de bombes dans ses dépôts. Un seul fait compte : tous les deux disposent de cette arme.

Déjà à Hiroshima et à Nagasaki, la force destructrice mise en œuvre était manifestement disproportionnée avec l’effet militaire. Aussi est-il sans importance qu’un des deux adversaires dispose de bombes d’une puissance supérieure à celle des bombes de l’autre. Le fait qu’elles puissent être transportées sur leur but par des fusées intercontinentales téléguidées ou par des avions à réaction ne paraît pas en avoir davantage. Dans les deux cas, une défense efficace est impossible. Cinq « petites » bombes atomiques soviétiques, du type de Hiroshima, lâchées au-dessus de Hambourg, Paris ou Londres, par des avions stationnés en Pologne, ne causeraient pas moins de dégâts qu’une « gigantesque fusée atomique », lancée d’Alaska ou de Californie sur Moscou. Il ne peut donc être question d’une sorte « d’équilibre ou de supériorité atomique », dans le sens physique ; mais seulement dans le sens politique, d’une neutralisation mutuelle dans le domaine atomique.

Il reste 92 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Novembre 2025
n° 884

La Charte de Paris (1990), une ambition déçue - Adapter nos armées pour faire la guerre

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-11-2025

Forces armées en Guyane : décès d’un militaire engagé dans l’opération Harpie

28-10-2025

Renforcement des capacités de surveillance de l’espace : la DGA commande à Thales le radar Aurore

28-10-2025

Mise en service opérationnel du missile M51.3

20-10-2025

L’Auguste Techer, 3e Patrouilleur outre-mer (POM) de la Marine nationale, admis au service

17-10-2025

Livraison de la nouvelle FDI Amiral Ronarc’h à la Marine nationale

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.