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  • Revue n° 233 Mars 1965
  • Politique et diplomatie - Après la conférence de presse du 4 février (I) L'ONU

Politique et diplomatie - Après la conférence de presse du 4 février (I) L'ONU

Jacques Vernant, « Politique et diplomatie - Après la conférence de presse du 4 février (I) L'ONU  » Revue n° 233 Mars 1965 - p. 453-462

Dans sa conférence de presse du 4 février 1965, le président de Gaulle a traité deux sujets qui touchent aux relations politiques internationales : l'ONU et les problèmes connexes de l'Allemagne et de l'Europe.

Deux sujets ont été traités par le Président de la République au cours de sa conférence de presse du 4 février, qui touchent aux relations politiques internationales : l’ONU et les problèmes connexes de l’Allemagne et de l’Europe. Je m’efforcerai dans ce qui va suivre d’exposer l’orientation de la politique française sur ces deux points, telle qu’on peut la déduire des déclarations du Chef de l’État et j’indiquerai les questions qui se posent et méritent d’être débattues à propos de chacun de ces deux thèmes. Le présent article sera consacré à l’ONU.

Contrairement à une opinion qui s’était accréditée à partir d’une interprétation erronée de la position française, ni le Chef de l’État, ni le gouvernement ne tiennent l’Organisation des Nations Unies pour une entité négligeable. On est parfaitement conscient à Paris que dans un monde désormais « plein », la réunion permanente des représentants de 112 États, grands et petits, constitue d’une part un excellent poste d’où observer les grands courants politiques qui agitent le monde et permet d’autre part une négociation ininterrompue. Le seul fait que les Grands et les Petits doivent se rencontrer et puissent s’entretenir régulièrement au cours des sessions de l’Assemblée — sans parler des sessions extraordinaires convoquées dans les périodes de crise — est en soi une bonne chose. En outre, les débats de l’Assemblée Générale et la publicité qui leur est donnée, contribuent à former une opinion publique mondiale qui, malgré les divisions idéologiques actuelles, ne peut à la longue que peser dans le sens de la paix, de la coopération et de la liberté. Ceci dit, il est bien évident que l’Organisation des Nations Unies, telle qu’elle était selon la Charte, et telle qu’elle est devenue aujourd’hui, ne peut prétendre constituer le gouvernement mondial que certains appellent de leurs vœux. Elle ne peut imposer aux États des solutions qu’ils ne sont pas disposés à appliquer. Toute organisation internationale dans un système mondial caractérisé par la souveraineté des États voit donc son action nécessairement limitée. Ce qui ne signifie pas que l’Organisation soit inutile et que son action soit inefficace ; mais l’efficacité ici consiste à faciliter l’effort de persuasion, ou de dissuasion, à orienter vers des solutions négociées ou acceptées, plutôt qu’à imposer des épreuves de force.

L’utilité d’une organisation internationale étant reconnue ainsi que les limites de ses possibilités, la France estime que l’évolution qu’a subie l’ONU depuis sa création est en contradiction avec la lettre et l’esprit de la Charte qui avait été adoptée à San Francisco en 1945, et par surcroît qu’elle compromet l’efficacité et l’existence même de l’Organisation. La Charte en effet prévoyait que les problèmes intéressant le maintien ou le rétablissement de la paix et de la sécurité, c’est-à-dire les grands problèmes politiques pouvant éventuellement dégénérer en conflits ou ayant déjà entraîné l’usage de la force, étaient de la compétence d’un Conseil de Sécurité composé de 11 membres, dont cinq permanents : États-Unis, Union Soviétique, France, Grande-Bretagne et Chine. Aucune décision du Conseil de Sécurité ne pouvait être prise sans que ces cinq États l’aient approuvée. Ce système avait pour conséquence que l’ONU, en tant que telle, ne pouvait être engagée dans une action politique majeure, sans que les « Cinq Grands » fussent d’accord. Sans doute, ces dispositions présentaient-elles des inconvénients sérieux qui se manifestèrent presque aussitôt après la fin des hostilités lorsqu’il apparut qu’entre les Cinq la division était totale et que l’URSS faisait de son veto un usage systématique. Néanmoins, la règle qu’avait adoptée la Charte était saine qui voulait qu’une décision de l’Organisation des Nations Unies ne fût applicable qu’au cas où l’unanimité des Cinq était réalisée.

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ONU, de Gaulle, Conseil de sécurité, résolution, veto, conflit, Assemblée générale

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