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  • Revue n° 350 Décembre 1975
  • Institutions internationales - L'Espagne et le Portugal devant les Neuf - Le flanc sud de l'Otan - Tensions dans le Maghreb occidental - Riches-pauvres : la conférence Nord-Sud - Les États maîtres de leurs décision

Institutions internationales - L'Espagne et le Portugal devant les Neuf - Le flanc sud de l'Otan - Tensions dans le Maghreb occidental - Riches-pauvres : la conférence Nord-Sud - Les États maîtres de leurs décision

René Jacquot, « Institutions internationales - L'Espagne et le Portugal devant les Neuf - Le flanc sud de l'Otan - Tensions dans le Maghreb occidental - Riches-pauvres : la conférence Nord-Sud - Les États maîtres de leurs décision  » Revue n° 350 Décembre 1975 - p. 151-156

Aucun événement de politique intérieure ne reste jamais limité à ce plan. C’est ainsi que, par les incertitudes politiques sur lesquelles elle débouche, l’agonie du général Franco ne concerne pas seulement l’Espagne : celle-ci n’est pas un rocher isolé, mais un élément d’une structure, et rien de ce qui se passe à Madrid ne peut rester sans répercussions plus ou moins directes dans les autres capitales. À Washington, on se soucie de l’avenir des bases américaines installées sur le territoire espagnol, lequel, par le jeu d’accords bilatéraux, a été inclus dans les dispositifs stratégiques atlantiques bien que l’Espagne ne fasse pas partie de l’Otan. À Bruxelles, on se préoccupe des conditions dans lesquelles pourraient se développer les relations entre la Communauté économique européenne (CEE) et l’Espagne. Pendant plusieurs jours personne, à Madrid, n’a pu prendre une décision à propos du Sahara espagnol, alors que, négligeant une résolution de l’ONU, le Maroc agissait comme s’il était décidé à annexer ce territoire, ce qui suscitait une vive réaction de l’Algérie. Ainsi un événement particulier, et au surplus prévisible, a développé des conséquences très au-delà du lieu où il s’est produit (1).

On peut formuler une observation similaire à propos de ce qui, au Liban, a pris l’ampleur et la signification d’une guerre civile. Les schémas habituels : droite contre gauche, musulmans contre chrétiens, pauvres contre nantis, ne rendent pas entièrement compte de la complexité de l’affrontement. L’afflux de réfugiés palestiniens a hâté, sans la provoquer entièrement, une catastrophe que les inégalités sociales, la durée du conflit israélo-arabe, le discrédit et la fragilité des institutions rendaient sans doute inévitable. Tous les phantasmes prennent quelque vraisemblance. Les chrétiens maronites redoutent d’être « jetés à la mer » ou reparlent d’un « mini-État des montagnes ». L’existence du grand voisin syrien et la présence sur la frontière sud d’un État hébreu qui pourrait, en occupant une zone frontière, acquérir la maîtrise de son eau, ne rendent pas absurde l’hypothèse d’un démembrement. Tous les États sont concernés par ce drame libanais, ceux du Moyen-Orient, mais aussi ceux qui, à quelque titre que ce soit, sont intéressés par le retour de la paix dans cette partie du monde, et c’est le cas de la France.

L’Espagne et le Portugal devant les « Neuf »

Le 7 octobre, les ministres des Affaires étrangères des neuf pays membres de la Communauté européenne se sont prononcés contre la reprise des négociations entre la CEE et l’Espagne. Ils ont exprimé leur « réprobation » devant les exécutions du 27 septembre [NDLR 2025 : 5 condamnations à mort, les dernières du régime franquiste] et souhaité que soit épargné à l’Espagne « un processus d’escalade de la violence ». La France s’est toutefois employée à atténuer les termes de la décision des Neuf, qui ne suspend pas les conversations avec Madrid, mais « constate » que celles-ci « ne peuvent pas être reprises à l’heure actuelle ». En fait, il s’est agi d’une décision politique, dont la portée technique est faible. Les pourparlers étaient de toute manière au point mort, et ce qui était offert au gouvernement espagnol l’était avec parcimonie et réticence. De son côté l’Espagne, malgré son spectaculaire développement économique, n’est pas encore réellement prête à participer totalement aux risques et aux avantages du Marché commun. Politiquement, si le régime franquiste souhaitait resserrer ses liens avec la CEE, il n’était pas pour autant disposé aux réformes démocratiques souhaitées par les « Neuf ». La décision des ministres des Affaires étrangères des Neuf n’a pas modifié cette situation, et il faudra sans doute attendre un certain temps avant que le problème soit une nouvelle fois abordé, car les dirigeants de l’après-franquisme auront des préoccupations plus urgentes que l’association à la CEE.

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Plan de l'article

L’Espagne et le Portugal devant les « Neuf »

Le flanc sud de l’Otan

Tensions dans le Maghreb occidental

Riches-pauvres : la conférence Nord-Sud

Les États maîtres de leurs décisions

 
 

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Espagne, Portugal, CEE, Europe, Otan, Maroc, POLISARIO, Sud, ZEE, Trieste

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