Défense dans le monde - États-Unis : l'engagement américain dans l'effort de paix au Moyen-Orient - La dernière tournée européenne de M. Schlesinger, Secrétaire à la Défense - Cuba et les États-Unis - Pays-Bas : restrictions budgétaires et politique de défense - Portugal : une situation économique difficile
L’accord intérimaire israélo-égyptien, mis au point par le secrétaire d’État Henry Kissinger, n’a pu être conclu qu’au prix d’un engagement des États-Unis accepté par les deux parties. Certaines des garanties qui ont assuré le succès de la médiation américaine figurent dans le texte officiel signé à Genève par Israël et l’Égypte le 4 septembre. D’autres ont fait l’objet de discussions séparées de M. Kissinger avec les deux pays. L’attitude critique qui prévaut, au Congrès, à rencontre de la diplomatie du secrétaire d’État, explique l’extrême prudence des législateurs dans l’appréciation des conséquences possibles de l’engagement américain.
Au titre des engagements inscrits dans le texte officiel figurent :
– l’installation entre forces israéliennes et égyptiennes d’un système de surveillance et de détection avancée partiellement mis en œuvre par des techniciens civils américains (200, dont moins d’une centaine à poste dans le Sinaï) ; le personnel ne pourra être retiré que sur décision des États-Unis ou à la demande des deux parties ;
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