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  • Revue n° 582 Décembre 1996
  • Asie - L'Afghanistan : champ clos des rivalités régionales

Asie - L'Afghanistan : champ clos des rivalités régionales

Jacques Goldfiem (de), « Asie - L'Afghanistan : champ clos des rivalités régionales  » Revue n° 582 Décembre 1996 - p. 186-189

La prise de Kaboul par les talibans, le 25 septembre 1996, ne pouvait pas ramener la paix en Afghanistan. Elle n’aura été qu’une étape dans la lutte entre les clans et les puissances étrangères qui les soutiennent et les utilisent. Comment expliquer que, sans soutien extérieur, de simples « étudiants en religion », d’origine paysanne et souvent incultes, aient pu aussi rapidement former, depuis l’automne 1994, une force militaire capable de mettre en œuvre des chars, des avions et des pièces d’artillerie lourde, et de s’emparer de 80 % du pays, y compris de sa capitale ?

Il ne fait aucun doute que les talibans n’aient été entraînés et formés au Pakistan. Ils sont à la fois le nouvel instrument des objectifs d’Islamabad en Afghanistan et le fruit de la volonté de Benazir Bhutto de conduire elle-même cette politique au détriment des services de renseignement militaires qui sont réputés lui être hostiles (1). Islamabad a été le seul gouvernement à se féliciter de la chute de Kaboul et à reconnaître immédiatement le nouveau régime. Riyad, qui aurait largement contribué au financement des rebelles, est resté dans une prudente expectative. Indépendamment du parti au pouvoir, le Pakistan a toujours eu le souci d’avoir un gouvernement ami, si ce n’est soumis, en Afghanistan. Le premier objectif est de ne pas laisser s’installer un régime qui s’allierait à l’Inde et participerait ainsi à une sorte d’encerclement. Depuis que les républiques d’Asie centrale ont acquis leur indépendance, Islamabad cherche à provoquer des flux commerciaux qui ne peuvent que traverser l’Afghanistan. Karachi pourrait devenir le port de transit de ces républiques. La société américaine Unocal et la firme saoudienne Delta Oil ont en projet un gazoduc reliant le Turkménistan à Karachi. À ces considérations stratégiques et économiques s’ajoute la question pachtoune. En 1947, au moment de la création du Pakistan, Kaboul avait obtenu des Britanniques, contre Islamabad, un réajustement de frontière en sa faveur par la restitution de régions qui lui avaient été arrachées en 1893. Depuis, la zone d’établissement de l’ethnie pachtoune est divisée par moitié entre les deux pays. Ce contentieux avait poussé l’Afghanistan à s’allier à l’Inde et à l’URSS, tandis que le Pakistan faisait appel aux États-Unis.

Pendant la guerre contre l’occupation soviétique, l’aide internationale aux Afghans est parvenue par le Pakistan. Les services secrets de ce pays (Inter-Services Intelligence Service) ont systématiquement favorisé Gulbuddin Hekmatyar, Pachtoune, chef du Herb-el-Islami, branche afghane des Frères musulmans. Ce chef de guerre intégriste, au comportement personnel très contestable, a vite déçu. Il n’a pas réussi à établir un pouvoir pachtoune à Kaboul. Les « étudiants en religion », presque tous pachtounes, issus des medersas (écoles islamiques) de l’école hanafite de Deoband, ont fourni le réservoir d’une nouvelle force moralement intègre, s’attirant immédiatement l’adhésion des populations victimes des sévices des différentes factions, afin de renverser le gouvernement tadjik du président Rabbani. Le général pachtoune Najibullah Babar, ministre de l’Intérieur et homme de confiance de Benazir Bhutto, a été chargé de patronner ce nouveau parti intégriste échappant ainsi aux services secrets, en s’appuyant sur le Jamiat-Ulema-i-Islami, parti proche de Bhutto. Hekmatyar n’avait plus qu’à rallier Rabbani en janvier 1996, tandis que ses soldats désertaient au profit des talibans au fur et à mesure de l’avance de ces derniers. Bien que nées dans les écoles coraniques pakistanaises, les milices talibanes, une fois à Kaboul, sont restées sourdes aux conseils de modération d’Islamabad.

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