Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 591 Octobre 1997
  • Soudan : l'unité impossible…

Soudan : l'unité impossible…

Jean-Pierre Mury, « Soudan : l'unité impossible…  » Revue n° 591 Octobre 1997 - p. 112-123

Soudan
Soudan

Plus grand État du continent africain, le Soudan n’en demeure pas moins l’un des plus fragiles. La persistance tragique de la guerre civile et l’instauration d’une politique basée sur un islam intégriste inquiètent de plus en plus la communauté internationale. Cette situation est analysée par l'auteur. Passionné par ce pays et les régions de la corne de l’Afrique qu’il a parcourues et étudiées en détail, l’auteur nous livre ici un article intéressant sur les aspects historiques, politiques, économiques et sociaux de cette nation meurtrie, toujours en quête de son unité. Nous n’avions plus publié de texte sur ce pays depuis fort longtemps.

Dans cette définition réside la cause profonde des turbulences dramatiques vécues par ce pays depuis son accession à l’indépendance. L’ambiguïté soudanaise résulte d’abord de la situation géographique de cet espace de 2 506 000 kilomètres carrés, le plus vaste pays d’Afrique, allant du Sahara au nord jusqu’à la forêt tropicale au sud, en passant par les savanes du Bahr el-Ghazal, du Haut-Nil et de l’Equatoria. Situé de part et d’autre du 14e parallèle, le pays ne présente aucune unité géophysique. Au nord les immensités sahariennes sont habitées par des populations arabes et musulmanes, dont de nombreuses tribus nomades, allant des frontières tchadiennes et libyennes jusqu’aux confins égyptiens. Le Sud est limité par la Centrafrique, le Zaïre et l’Ouganda ; il est peuplé d’ethnies noires animistes ou christianisées (10 %) parlant près d’une centaine de langues vernaculaires. Force est de constater que cette cohabitation de l’islam et du paganisme ne fait pas une nation et qu’il existe bien un Soudan arabe et un Soudan africain sans même le catalyseur d’une langue véhiculaire officielle (1).

L’histoire précoloniale elle-même, en remontant jusqu’à l’Antiquité, n’est pas porteuse de messages ou de signes susceptibles de créer une dynamique unitaire… Bien au contraire. Les royaumes chrétiens qui se sont succédé jusqu’à l’époque méroïtique en Nubie, remplacés par les sultanats arabes, n’ont pas dépassé la province du Nil Bleu à hauteur de Khartoum. Le Sud n’a été pour eux qu’un espace propice à la traite négrière et au commerce. La conquête égyptienne (1820-1881) menée par Muhammad Ali à partir de 1812 poursuit avec efficacité le pillage du Sud, en particulier pour l’ivoire et les esclaves. L’implantation administrative égyptienne préfigurera celle du condominium britannique (1899-1955) qui, en pratiquant la politique des « zones fermées » (2), renforça le clivage entre le Nord et le Sud.

Depuis son indépendance en 1955, la nation soudanaise cherche à définir son identité. Quatre coups d’État (3), dont le dernier a interrompu une hésitante période parlementaire (1986-1989), laissent un pays ruiné par une interminable guerre civile. Le Nord se trouve dans un sous-développement économique total et le Sud continue à faire les frais des opérations militaires et des actes de violence des différentes factions de la rébellion. Les populations africaines du Sud payent le prix fort de ce conflit qui ne peut avoir d’issue militaire. Le Soudan existe certes, mais dans les médias, à la rubrique « guerre, famines, massacres, esclavage, etc. ». Pour le reste, non seulement les régimes militaires ont échoué à maintenir un Soudan uni, lourd héritage de la colonisation, mais les tentatives démocratiques ont failli dans leur entreprise d’associer les représentants sudistes à la gestion du pays. Ces derniers, souvent manipulés, sont apparus comme des « collaborateurs » ou des otages du gouvernement de Khartoum. Le problème de l’application des lois islamiques (charia) a certainement été l’une des causes majeures de cet échec dans l’élaboration d’une plate-forme constitutionnelle acceptable par les sudistes. Les deux partis majoritaires (4) n’ont pu maîtriser l’influence du FNI (5) d’Hassan al-Tourabi. Ils ont récemment disparu de la scène politique laissant le champ libre à une junte islamique. L’entité soudanaise est encore plus divisée que jamais.

Il reste 84 % de l'article à lire

 

Plan de l'article

« Ni Arabes, ni Africains… Soudanais »

Depuis l’indépendance : confusion et chaos politique

Une guerre oubliée sans issue ni vainqueur

Une armée sous-équipée et démotivée

Les conséquences de la guerre : infrastructures et voies de communication délabrées ; une économie à la dérive

Le Soudan dans son environnement : climat de suspicion réciproque avec l’Égypte ; tensions et conflits avec l’Érythrée et l’Éthiopie

Les provinces du Sud et la déstabilisation des frontières en Afrique centrale

Le régime de Khartoum face à l’Alliance nationale démocratique (AND) : une dernière chance pour l’unité du Soudan ?

 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Novembre 2025
n° 884

La Charte de Paris (1990), une ambition déçue - Adapter nos armées pour faire la guerre

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-11-2025

Forces armées en Guyane : décès d’un militaire engagé dans l’opération Harpie

28-10-2025

Renforcement des capacités de surveillance de l’espace : la DGA commande à Thales le radar Aurore

28-10-2025

Mise en service opérationnel du missile M51.3

20-10-2025

L’Auguste Techer, 3e Patrouilleur outre-mer (POM) de la Marine nationale, admis au service

17-10-2025

Livraison de la nouvelle FDI Amiral Ronarc’h à la Marine nationale

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.