Connexion
  • Mon espace
RDN Association loi 1904, fondée en 1939 RDN Le débat stratégique depuis 1939
  • Panier - 0 article
  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Mon espace
  • Connexion
  • Connexion

    Email :

    Mot de passe :

  • La Revue
  • e-RDN
    • Tribune
    • e-Recensions
    • Cahiers de la RDN
    • Débats stratégiques
    • Florilège historique
    • Repères
    • Brèves
  • Boutique
    • Abonnements
    • Crédits articles
    • Points de vente
    • Conditions générales de vente
  • Bibliothèque
    • Recherche
    • Auteurs
    • Anciens numéros
  • La RDN
    • Présentation
    • Comité d'études
    • L'équipe
    • Contact
    • Lettre d'infos
    • Agenda
  • Liens utiles
  • Accueil
  • e-RDN
  • Revue n° 595 Février 1998
  • Asie - Corée du Sud : alternance politique en plein effondrement économique

Asie - Corée du Sud : alternance politique en plein effondrement économique

Jacques Goldfiem (de), « Asie - Corée du Sud : alternance politique en plein effondrement économique  » Revue n° 595 Février 1998 - p. 188-191

Au mois de mai 1997, nous avions annoncé une fin de mandat difficile pour le président Kim Young-sam et la possibilité pour son parti, le Parti de la nouvelle Corée (PNC), de perdre l’élection présidentielle du 18 décembre 1997 (1). Ces derniers mois, les difficultés du PNC n’ont fait que s’aggraver et, pour finir, en fin d’année, la Corée est entrée dans la plus grave crise économique jamais rencontrée par le pays. C’est dans ce climat que Kim Dae-jung, après cinquante ans de lutte dans l’opposition, a accédé à la fonction suprême, alors que le Parlement reste dominé par le PNC. Cependant, pour faire face à la terrible situation économique, toutes les formations ont décidé de collaborer pour éviter l’effondrement total du pays.

Les six mois qui ont précédé l’élection présidentielle ont été riches en événements. Le 21 juillet, le PNC choisit l’ancien président de la Cour suprême Lee Hoi-chang comme candidat. Par sa personnalité, il était supposé présenter l’image d’un homme intègre et, le 5 août, le président Kim Young-sam procéda au 24e remaniement ministériel depuis sa prise de fonctions en 1993, changeant la moitié de son cabinet de 22 membres. Le 20 août, le très populaire maire de Séoul, ancien gouverneur de la Banque centrale et ancien ministre Cho Soon, annonçait qu’il se présenterait à l’élection présidentielle sous l’étiquette du Parti démocratique, petit parti d’opposition. Le nouveau « Monsieur Propre » du PNC a rapidement été poursuivi par une « affaire » quand la presse révéla que ses deux fils avaient échappé au service militaire. Dans un pays sur le pied de guerre depuis cinquante ans, l’affaire prit des proportions énormes et le fit chuter vertigineusement dans les sondages. C’est alors que, le 13 septembre, Rhee In-je, ancien gouverneur de la province de Kyonggi, annonça qu’il se présenterait à l’élection en raison de l’impopularité de Lee Hoi-chang.

La principale menace pour le candidat du PNC restait cependant Kim Dae-jung, le chef de l’opposition de gauche, qui après cinquante ans de militantisme et bien des années de prison ou de mise en résidence surveillée, se présentait pour la quatrième fois à la magistrature suprême. Pour l’abattre, le 7 octobre, Lee annonça posséder la preuve que Kim Dae-jung avait obtenu 73 millions de dollars illégalement et que cet argent était camouflé dans 365 comptes bancaires de complaisance. Kim en tête des sondages pour l’élection présidentielle avec 30 % des intentions de vote, dénonça une manœuvre politicienne. La justice sembla le suivre en décidant de n’examiner le cas qu’après l’élection. La menace, pour le PNC se fit encore plus précise lorsque, le 3 novembre, les deux principaux partis d’opposition, le Congrès pour une nouvelle politique de Kim Dae-jung (NCNP) et l’Union des démocrates libéraux (ULD), parti du général conservateur Kim Jong-pil, grand vainqueur de l’élection d’avril 1996, passant de 21 à 50 députés, firent cause commune en signant un accord de gouvernement en cas de victoire de Kim Dae-jung, qui devint leur candidat commun pour l’élection du 18 décembre. Au Parlement, ils totalisent 123 des 299 députés. Le jour même, Kim Hyun-chul, le second fils du président de la République, condamné à trois ans de prison pour corruption, était libéré sous caution pendant la durée de son appel. Le lendemain, Rhee In-je, l’ancien candidat malheureux à la désignation du PNC, fondait son propre parti, le Nouveau parti du peuple (NPP) et, le 7 novembre, le président Kim Young-sam, sous la pression de Lee Hoi-chang annonçait qu’il quittait le PNC dont il restait président d’honneur, les « affaires » auxquelles étaient mêlés nombre de ses proches étant considérées comme pouvant nuire au candidat du parti. L’ancien maire de Séoul, Cho Soon, se retira alors de la course et apporta à Lee Hoi-chang le soutien du Parti démocratique qui fusionna avec le PNC pour donner naissance au Grand parti national.

Il reste 69 % de l'article à lire

 
 
 

L'article a bien été ajouté au panier.

Mon panierContinuer mes achats

Corée du Sud, alternance politique, crise économique, Kim Dae-jung, Lee Hoi-chang, Kim Young-sam

Partagez...

  • Accéder au sommaire du numéro

Novembre 2025
n° 884

La Charte de Paris (1990), une ambition déçue - Adapter nos armées pour faire la guerre

Je participe au débat stratégique


À vos claviers,
réagissez au dossier du mois

 

Actualités

04-11-2025

Forces armées en Guyane : décès d’un militaire engagé dans l’opération Harpie

28-10-2025

Renforcement des capacités de surveillance de l’espace : la DGA commande à Thales le radar Aurore

28-10-2025

Mise en service opérationnel du missile M51.3

20-10-2025

L’Auguste Techer, 3e Patrouilleur outre-mer (POM) de la Marine nationale, admis au service

17-10-2025

Livraison de la nouvelle FDI Amiral Ronarc’h à la Marine nationale

Adhérez au CEDN

et bénéficiez d'un statut privilégié et d'avantages exclusifs (invitations...)

Anciens numéros

Accéder aux sommaires des revues de 1939 à aujourd’hui

Agenda

Colloques, manifestations, expositions...

Liens utiles

Institutions, ministères, médias...

Lettre d'infos

Boutique

  • Abonnements
  • Crédits articles
  • Points de vente
  • CGV
  • Politique de confidentialité / Mentions légales

e-RDN

  • Tribune
  • e-Recensions
  • Cahiers de la RDN
  • Florilège historique
  • Repères

Informations

La Revue Défense Nationale est éditée par le Comité d’études de défense nationale (association loi de 1901)

Directeur de la publication : Thierry CASPAR-FILLE-LAMBIE

Adresse géographique : École militaire,
1 place Joffre, Paris VII

Nous contacter

Tél. : 01 44 42 31 90

Email : contact@defnat.com

Adresse : BP 8607, 75325 Paris cedex 07

Publicité : 01 44 42 31 91

Copyright © Bialec Tous droits réservés.