Le nouveau concept de défense basé sur l’ordonnance du 7 janvier 1959 se veut révolutionnaire, c’est-à-dire à la mesure des risques et des formes d’agression moderne. Dans son application en ce qui concerne la défense civile, la novation a-t-elle été aussi révolutionnaire que l’exigent la puissance destructrice des armes modernes et les conséquences stratégiques et tactiques qui en découlent ? Lire la suite
Dans son numéro de mars 1965 (chronique militaire) la Revue de Défense Nationale publiait un tableau comparatif des forces nucléaires américaines et soviétiques. Le rapport de ces forces s’établissait de 4 à 1 en faveur des États-Unis. Depuis cette époque, des efforts ont été accomplis de part et d’autre, dans des sens d’ailleurs très différents. Il nous a donc paru intéressant de montrer par le tableau ci-après la nouvelle situation des armements atomiques américains et soviétiques, telle qu’elle se présente à cette époque de l’année 1966. Lire les premières lignes
Comme il était inévitable, les difficultés américaines au Viet Nam donnent lieu à diverses interprétations, et l’évidente impossibilité de gagner rapidement la guerre par le seul moyen de la force militaire fait proposer de nombreuses solutions.Il ne faut sans doute pas exagérer l’importance des prises de position et des manifestations qui, aux États-Unis, dénoncent la guerre et demandent sa cessation immédiate. Il ne semble pas que le peuple américain, dans son ensemble, soit prêt à abandonner la lutte ; il serait trop sensible à la perte de prestige qu’une défaite infligerait au pays tout entier, et d’autre part, comprend plus ou moins nettement quelles en seraient les conséquences sur la politique des États-Unis dans le monde. S’il est tout à fait normal que dans un pays où l’expression des idées est libre, des oppositions se manifestent, même violemment parfois, il n’est pas moins naturel que l’opinion publique, dans son ensemble, écoute ses dirigeants et les suive lorsqu’ils lui assurent que l’honneur et l’intérêt de la nation sont en jeu. Lire les premières lignes
Le 22 février 1918, à la réunion du Comité Central du parti ouvrier social-démocrate russe (bolchevique), Trotsky faisait connaître la proposition des Français et des Anglais d’aider le gouvernement des Commissaires du Peuple dans leur guerre contre les Allemands et il donnait lecture d’une note de la Mission militaire française. Lire les premières lignes
Une fois connues les décisions françaises, les réactions du Gouvernement américain et de l’opinion publique ont manifesté des nuances importantes. Si la presse a très généralement exprimé un ressentiment, plus affectif d’ailleurs que fondé en raison, on constate en revanche dans l’Administration des variantes significatives. Personne sans doute ne songe à contester à la France le droit qu’elle revendique d’exercer sa souveraineté sur les bases situées en territoire français et sur les forces qui y stationnent, non plus que son droit de quitter les États-Majors intégrés. Lire les premières lignes
Chroniques
Si les succès remportés depuis février par les troupes américaines avaient provoqué un certain optimisme dans les milieux officiels de Washington, par contre, la dégradation du climat politique au Sud-Vietnam a suscité une certaine inquiétude. L’agitation politique contre le gouvernement du général Ky, renforcée par l’opposition bouddhiste à toute dictature militaire, présentait également un caractère anti-américain. Or Washington a toujours déclaré qu’il n’interviendrait pas dans les affaires purement sud-vietnamiennes. Son action s’est donc limitée à faciliter la recherche d’un compromis entre les deux parties, d’autant que cette rébellion a atteint certaines unités sud-vietnamiennes et affecté l’activité militaire contre le Vietcong, les unités de réserve ayant, en particulier, été utilisées au rétablissement de l’ordre dans les villes. Lire les premières lignes
Bibliographie
Les modifications en cours dans l’organisation militaire des forces alliées conduisent à parler à nouveau de leur statut juridique, lorsqu’elles se trouvent normalement stationnées sur le territoire d’un État qui n’est pas celui auquel elles appartiennent. Lire la suite
Les lecteurs sont tellement habitués à l’histoire « journalistique » qui est un genre fort actuel, avec ses gros titres, ses premiers plans vigoureux, ses anecdotes, qu’il leur faudra, pour apprécier cet ouvrage, se plier à un autre rythme. Werner Richter présente en effet sa copieuse étude sur l’un des plus grands hommes du XIXe siècle de telle façon qu’il faut la lire de bout en bout pour en dégager les idées principales, et pour se faire une image complète du héros et des événements auxquels il a été mêlé et qu’il a si souvent dirigés. Lire la suite
L’histoire de l’expédition qui réussit la première à traverser le continent australien, du sud au nord, en 1860 et 1861, bénéficie, dans sa présentation, du grand talent d’Alan Moorehead dont les livres sur des événements de guerre ont été signalés ici à plusieurs reprises. L’aventure de Burke et de ses compagnons avait de quoi séduire l’auteur, par son pittoresque, sa réussite et le mauvais sort qui s’acharna sur les principaux membres de l’expédition : ceux-ci connurent une mort lente et douloureuse alors qu’ils revenaient, après leur randonnée à travers les pays désolés, vers les régions colonisées de l’État de Victoria. On lira comme un roman, ce récit véridique et lourd de suspenses. Lire la suite
Le nom des Glières est connu ; mais les événements qui se sont déroulés sur ce plateau des Alpes le sont certainement moins. Le grand public sait sans doute encore s’ils se rapportent à la Résistance. Peu nombreux seraient ceux qui pourraient les fixer et les raconter. Lire la suite
L’auteur a commencé la guerre à la tête d’un régiment de cavalerie « à cheval », est-il nécessaire de préciser, tant le fait paraît anachronique. Puis il occupa différents postes, notamment commandant militaire du département d’Ille-et-Vilaine, puis chef de la mission de liaison entre les Commissions d’armistice de Wiesbaden et de Turin ; il commande ensuite une division blindée sur le front oriental, est envoyé en Italie, se bat à Cassimo. Lire la suite
Écrit par deux jeunes Suédois qui ont fait deux ans d’études à l’Université de Pékin, en 1960 et 1961, ce livre est composé de nombreux chapitres assez courts, d’un intérêt très inégal, et dont l’ensemble ne justifie guère le titre ; en effet, le lecteur ne voit pas, dans les sujets traités, une « Chine familière ». Mais il peut trouver des développements sur des sujets fort divers, les uns d’une importance secondaire, les autres particulièrement attirants. Lire la suite
Après tant d’années écoulées, les mutineries de notre armée en 1917 sont encore mal connues du public et les récits les plus erronés, sinon les plus extravagants, continuent à circuler. C’est pourquoi cet ouvrage, en rétablissant les faits dans leur perspective réelle, présente un évident caractère d’utilité. Lire la suite
Notre monde a connu le phénomène du terrorisme ; il fait encore souvent partie de l’actualité. II était donc indiqué de faire porter une étude sur la façon dont il se manifeste, en même temps que sur ses origines et ses résultats. Lire la suite
En sous-titre, l’ouvrage porte : « L’URSS dans l’Otan ? », ce qui pour le moins peut sembler paradoxal. La dernière phrase du livre précise le sens de cette interrogation : « Cet état de choses n’est pas pour demain. Mais il nous appartient de le prévoir ». Lire la suite
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Le colloque
Quelle autonomie pour les robots armés de demain ?
organisé par le Centre interarmées de concepts, de doctrines et d'expérimentations (CICDE) et l’Académie militaire de Saint-Cyr Coëtquidan avec son centre de recherche le CReC
se tiendra le
lundi 13 octobre 2025 de 9 H 00 à 16 h 00
à l’amphithéâtre Lacoste de l’École militaire
17 place Joffre, 75007 Paris
Le programme de ce colloque est accessible sous le lien Internet : https://www.terre.defense.gouv.fr/crec/evenements/quelle-autonomie-robots-armes-demain
Ce colloque est réservé aux personnes de nationalité française travaillant sur les questions de Défense.
Pour participer à l’ensemble du colloque, inscription gratuite mais obligatoire sous le lien Internet https://www.paris-ecole-militaire.fr/fr/forms/colloquecicdecrecsaintcyrsurlessystemesrobotiquesarmees
La Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) vous invite le lundi 22 septembre 2025, de 14 h à 18 h, au colloque « La CNCTR : 10 ans de contrôle ».
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...
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