Novembre 1950 - n° 075

128 pages

Les leçons de la guerre 1939-1945 et de l’expérience de celle de Corée en 1950 et ce que l’on peut attendre des armes nouvelles mises au point pendant les années 1945-1950 permettent de tirer plusieurs conclusions. Lire les premières lignes

  p. 403-413

Le transport aérien est venu ouvrir de très larges possibilités au Haut Commandement ; mais les opérations correspondantes nécessitent, plus encore que les actions intéressant le renseignement et les feux, un degré élevé de supériorité aérienne. On distingue trois formes de transport aérien : les transports de troupes, le ravitaillement et les évacuations. Lire les premières lignes

  p. 414-422

Le 11 mars 1794, la Convention décide de la création d'une École Centrale de travaux publics. L'institution accueillera des élèves destinés à être formés en ingénierie civile et militaire. Appelée d'abord « École des travaux publics », elle recevra le nom d'« École polytechnique » par la loi du 1er septembre 1795. Dans cet article, l’auteur fait un bref historique de l’évolution de l’X puis explique en quoi elle est devenue une pépinière de la défense nationale. Lire les premières lignes

  p. 423-433
  p. 434-456

La fin tragique du comte Bernadotte a ramené l’attention sur son ancêtre Jean-Baptiste, l’ex-sergent Belle-Jambe au régiment de Royal-Marine, futur maréchal d’Empire et prince de Ponte-Corvo, devenu roi de Suède et même excellent roi, fondateur d’une dynastie, dont les descendants continuent de régner avec distinction à Stockholm. Lire les premières lignes

  p. 457-475

La douloureuse journée du 27 novembre 1942, où une importante partie de la Flotte française se saborda pour ne pas tomber aux mains de l’ennemi et sauver ainsi l’honneur du pavillon, a tourné une page de notre histoire navale. Des esprits chagrins pourraient se demander si elle n’en a pas fermé le livre. Certes de magnifiques faits d’armes ont pu encore s’inscrire pendant la suite des hostilités à l’actif de nos navires et de nos marins, mais, même renforcée de petites unités prêtées ou cédées par nos alliés, même complétée par l’entrée en service du Jean-Bart, un des plus beaux cuirassés du monde, la Marine française d’aujourd’hui est peu de chose à côté de ce qu’elle était en 1939, fruit d’une politique maintenue sans défaillance et d’un effort technique peut-être sans précédent. Et la difficulté extrême rencontrée chaque année pour obtenir des crédits distribués au compte-gouttes ne peut contribuer à donner des perspectives rassurantes d’avenir. Lire les premières lignes

  p. 476-488

À propos de l'article anonyme « Des chars ou des avions ? » de juillet 1950. Lire la suite

  p. 489-490

Chroniques

  p. 491-504

En dehors des apparitions rapides et, heureusement, peu nombreuses des Heinkel He 162 Volksjäger et des Messerschmidt 163 Komet sur le front Ouest en 1945, la guerre de Corée a été le premier banc d’essai véritable des appareils à réaction. Non point d’ailleurs dans leur domaine propre : celui de l’interception des bombardiers ennemis ou de la lutte contre les chasseurs adverses, mais dans le domaine de l’aviation tactique, c’est-à-dire de l’appui des forces terrestres. Lire les premières lignes

  p. 505-508
  p. 508-513
  p. 513-517

Le 15 septembre 1950, un débarquement massif de troupes américaines renversait le cours de la campagne militaire en Corée. Les troupes des Nations Unies, qui jusqu’alors avaient péniblement réussi à conserver l’étroit réduit où les avaient confinées l’offensive nord-coréenne, repartaient immédiatement vers le nord. En quinze jours, le terrain perdu était regagné et les forces du général MacArthur parvenaient devant la limite invisible du 38e parallèle. Les problèmes diplomatiques commençaient à se poser, plus tôt peut-être qu’on ne l’avait prévu. Le 29 septembre, le général MacArthur procédait solennellement, au Capitole de Séoul, à la réinstallation du président Syngman Rhee. Le commandant en chef des forces des Nations unies manifestait par-là l’intention du gouvernement américain de considérer l’ancien gouvernement sudiste comme le gouvernement légitime de la Corée tout entière. En même temps, le gouvernement américain faisait connaître ses projets concernant l’avenir de la Corée ; les questions touchant à la cessation des hostilités étant laissées à l’initiative du commandant militaire. Washington estimait : que la division du pays par le 38e parallèle était désormais caduque, qu’elle n’avait répondu qu’à des nécessités militaires aujourd’hui disparues et qu’il convenait, par conséquent, d’unifier le territoire coréen ; que cette unification devrait être réalisée par une Commission des Nations unies, d’où seraient exclues les quatre grandes puissances ainsi que la Chine communiste ; que des élections ayant eu lieu en Corée du Sud sous le contrôle de la Commission des Nations unies, de nouvelles élections n’étaient requises, sous le contrôle d’une telle commission, que dans le Nord. Enfin, Washington avait l’intention de préparer un programme de reconstruction et d’aide économique dont la Corée serait bénéficiaire sous l’égide des Nations unies. Dans le même temps que ce programme d’avenir était divulgué, le général MacArthur demandait aux forces nordistes de se rendre sans condition et, tandis qu’à Lake Success s’opposaient les thèses juridiques, dès le 30 septembre, des forces sudistes franchissaient le 38e parallèle. La Corée du Sud demandait aux Nations unies d’autoriser ce franchissement. Lire les premières lignes

  p. 518-522

Le Journal officiel du 24 août 1950 a publié un décret portant fixation du salaire minimum garanti, en application de la loi du 11 février 1950. Cette décision a mis fin aux longues discussions qui s’étaient poursuivies durant de longs mois au sein de la Commission supérieure des Conventions collectives (8 mai-27 juillet) et du gouvernement. Lire les premières lignes

  p. 0-0

Bibliographie

Lieutenant-colonel (R) René Rodolphe : Combats dans la ligne Maginot  ; (préface du général Louis Fortin) ; Éditions Ponsot, 1949 ; 211 pages - Edmond Delage

Ce livre est écrit pour rendre hommage aux équipages de la Ligne Maginot qui, sans défaillance, ont lutté jusqu’au 30 juin 1940. Il ne traite, du reste, que des événements qui se sont déroulés dans le secteur fortifié d’Haguenau et qui intéressent l’artillerie. Ce sont donc comme des extraits d’un journal de bord. Les faits rapportés sont retracés heure par heure, minute par minute ; le journal a été retranscrit sous sa forme originale sans aucune recherche littéraire : contribution fort intéressante à l’histoire de la guerre. On comprend à le lire quelle fut l’admiration des occupants allemands pour le chef-d’œuvre que représentait un ouvrage comme celui du Hochwald, et pour cette colossale réalisation qui, mieux utilisée, aurait sans doute rendu d’inappréciables services.

  p. 526-526

Gaston Martin : Histoire de l’esclavage dans les colonies françaises  ; Puf, 1948 ; 318 pages - Henry Freydenberg

M. Gaston-Martin, professeur à la Faculté des lettres de Bordeaux, présente, dans un style élégant, un travail très documenté sur l’histoire de l’esclavage dans les colonies françaises – en fait dans les Antilles – et on y suit avec intérêt l’évolution des idées des créoles et des gens de couleur. Lire la suite

  p. 526-527

Sir Arthur Harris : Les bombardiers attaquent  ; Librairie Plon, 1949 ; 248 pages - Edmond Delage

Ce livre est l’œuvre d’un des grands chefs de la coalition des peuples libres venu, on pourrait dire, par raccroc, à l’aviation et du fond de l’Afrique du Sud pour défendre et la vieille Angleterre, et l’Europe occidentale. Lire la suite

  p. 527-527

Revue Défense Nationale - Novembre 1950 - n° 075

Revue Défense Nationale - Novembre 1950 - n° 075

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